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IALUSET : Essai randomisé comparant l'efficacité de l'acide hyaluronique à celle d’un émollient simple, pour le traitement local des épithélites radiques aiguës secondaires à une radiothérapie, chez des patients ayant un cancer du sein ou un cancer ORL. [essai clos aux inclusions] La radiothérapie est susceptible d'entraîner une rougeur de la peau au niveau des zones traitées. On parle d'épithélite radique. L'objectif de cet essai est de comparer l'efficacité d'une crème à base d'acide hyaluronique (Laluset®) et d'une simple crème hydratante (Topicrem®) chez des patients ayant un cancer du sein ou un cancer ORL, traités par radiothérapie. A l’apparition d’une épithélite radique lors de la radiothérapie, les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes. Dans le premier groupe, les patients seront traités par la crème Laluset® en application cutanée quotidienne. Dans le deuxième groupe, les patients seront traités par la crème Topicrem® également en application cutanée quotidienne. Une évaluation aura lieu tous les 7 jours avec un examen clinique et le remplissage de questionnaires pour évaluer la douleur. Deux semaines après le début de l'application de la crème, en plus de l’évaluation clinique, les dimensions de la zone atteinte seront mesurées à l'aide d'un calque et une photographie sera prise. La semaine suivante, les patients auront à compléter un questionnaire de qualité de vie et de satisfaction des soins, et l'intensité de la rougeur sera mesurée par calorimétrie. Une évaluation finale aura lieu 4 à 6 semaines après la fin de la radiothérapie.

Essai clos aux inclusions

02-APN-08 : Essai randomisé évaluant l’impact d’une prise en charge de l’alcoolo-dépendance sur le suivi et le traitement, chez des patients ayant un cancer ORL. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une prise en charge préopératoire de l’alcoolo-dépendance, chez des patients ayant un cancer ORL. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients des deux groupes seront hospitalisés une semaine avant l’intervention chirurgicale. Les patients du premier groupe bénéficieront d’un programme de sevrage alcoolique avec des consultations avec un médecin addictologue, un psychiatre, un psychologue spécialisé et un diététicien. Ce programme sera complété par un traitement de sevrage alcoolique comprenant des doses décroissantes debenzodiazépines, une vitaminothérapie et une aide à l’abstinence par acamprosate et naltrexone. Au bout des sept jours d’hospitalisation, les patients seront opérés, puis recevront un traitement médicamenteux. Les patients du deuxième groupe bénéficieront d’une prise en charge standard pendant la semaine d'hospitalisation précédant l'opération. Après l'opération, les patients recevront les mêmes traitements que dans le premier groupe. Les patients auront une visite de suivi à un mois, puis tous les trois mois pendant un an, puis tous les six mois jusqu’à deux ans. Les patients du premier groupe auront des consultations complémentaires avec un médecin addictologue tous les mois pendant trois mois, puis tous les deux mois jusqu’à six mois.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Etude ELAN RT : étude de phase 3, randomisée de non infériorité comparant une radiothérapie adaptée à une radiothérapie conventionnelle chez des patients âgés ≥ 70 ans ayant un cancer ORL. [essai clos aux inclusions] Les cancers ORL (oto-rhino-laryngologie) regroupent des cancers des voies aéro-digestives supérieures (on parle aussi de cancer de la tête et du cou), ; ilssont la 4ème cause de cancer en France et ne surviennent généralement pas avant 50 ans. 80% d’entre eux sont des cancers de la gorge (larynx, pharynx) et de la bouche. Plusieurs types de traitements sont utilisés pour soigner ces cancers dont la radiothérapie dont les rayons ciblent les cellules cancéreuses pour les détruire. La radiothérapie standard consiste à traiter le patient en continu sur quelques semaines, ce qui peut entrainer des évènements indésirables tels qu’une inflammation au niveau de la muqueuse buccale (ulcérations, aphtes…). Une nouvelle méthode de traitement par radiothérapie « adaptée » consiste à délivrer une dose plus élevée par séance pour réduire la durée de traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer la non-infériorité d’une radiothérapie adaptée par rapport à la radiothérapie conventionnelle en terme de taux de patients avec un bon contrôle local de la maladie à 6 mois, chez des patients âgés ayant un cancer ORL. A l’inclusion, un examen panendoscopique (examen réalisé sous anesthésie générale permettant l’exploration de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de la trachée et de l’oesophage), et un bilan d’imagerie seront réalisés (tomodensitométrie ORL, du thorax et de l’abdomen, imagerie par résonnance magnétique optionnelle et scanner optionnel). Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du groupe standard recevront une radiothérapie sur la tumeur et les aires ganglionnaire sur 7 semaines, en l’absence de toxicité. - Les patients du groupe adapté seront traités en deux temps sur 6 semaines, en l’absence de toxicité. Les patients recevront une radiothérapie sur l’ensemble des volumes de traitement. Un arrêt de deux semaines sera réalisé puis les patients recevront à nouveau une radiothérapie sur la tumeur. Un examen clinique général et ORL sera réalisé à 4 et 7 semaines de traitement, puis à chaque visite de suivi. Les patients seront suivis tous les 3 mois après la fin du traitement pendant 1 an et demi. Le bilan d’imagerie sera réalisé tous les 6 mois après la fin du traitement pendant 1 an et demi (une tomodensitométrie ORL supplémentaire sera réalisée à 3 mois post-traitement). Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à la 7ème semaine de traitement, à 3 mois, 6 mois, 1 an et 1 an et demi après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions

JanORL2 : Essai de phase 2-3 comparant l’efficacité et la tolérance de deux schémas de traitement associant une radiothérapie et un traitement médicamenteux, chez des patients opérés, après une première radiothérapie, d’un carcinome des voies aéro-digestives supérieures. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer deux modalités de traitement, chez des patients opérés après une première radiothérapie, d’un carcinome des voies aéro-digestives supérieures. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie à raison d'une séance par jour, cinq jours par semaine, associée à une chimiothérapie comprenant, une perfusion continue de 5-FU, durant les 5 jours de la radiothérapie et des comprimés d’hydroxyurée (Hydrea), deux heures avant chaque séance de radiothérapie et huit à dix heures après. L’ensemble de ces traitements sera répété tous les quinze jours jusqu’à 6 cures. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie à raison de deux séances par jour (à 6 h d’intervalle), cinq jours par semaine pendant cinq semaines. Ce traitement sera associé à des perfusions de cétuximab, une fois par semaine pendant six semaines ; la première perfusion aura lieu une semaine avant le début de la radiothérapie. Au cours du traitement, les patientes complèteront des questionnaires de qualité de vie, avant le début de la radiothérapie, puis à dix-huit et trente six mois. A l’issue du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois pendant deux ans, puis tous les quatre mois la troisième année.

Essai clos aux inclusions